C’est ce qu’a affirmé le Président de la République de Turquie Recep Tayyip Erdoğan lors d’une conférence organisée le vendredi 31 octobre par l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) à Paris. Il n’a ajouté rien de nouveau à sa position désormais bien connue : la prise en compte des trois conditions pour une re-normalisation des relations bilatérales après l’épisode de la flottille pour Gaza, à savoir, les excuses, les réparations et la levée du blocus sur Gaza, avait bien avancé. Toutefois, « Israël ayant attaqué Gaza », il n’a plus été possible de poursuivre les travaux de rapprochement.
Erdoğan a éprouvé le besoin d’ajouter : « nous n’avons pas de problème avec le peuple israélien ni avec nos concitoyens de confession juive ».
Le Président turc était en France pour une demi-journée de travail avec le Président Hollande avec lequel il a discuté, entre autres, du projet de construction d’une centrale nucléaire à Sinop sur la côte de la mer Noire. (Ce contrat de 17 milliards d’euros attribué à un consortium franco-japonais dans lequel on retrouve Areva avait déjà fait l’objet d’une signature entre Erdoğan et le Premier ministre japonais Shinzo Abe.)