Turquie – Israël : état des lieux

1. Avant l’arrivée d’Erdoğan : des intérêts convergents

On connaît tous cette citation attribuée à Golda Meir : « Moïse nous a amenés dans le seul coin du Moyen-Orient où il n’y a pas une goutte de pétrole ». Elle avait raison. Pourtant depuis que l’on a découvert de très importants gisements de gaz naturel au large des côtes d’Israël en 2010, les choses ont bien changé. Et justement ce gaz naturel israélien est susceptible de devenir un facteur déterminant dans les relations entre la Turquie et Israël.

Dans les relations récentes entre Israël et la Turquie, il y a un « avant la flottille pour Gaza » et un « après la flottille pour Gaza ». Je parlerai surtout de l’« après », mais je souhaite quand même rappeler quelques points clés de l’« avant ».

On peut distinguer deux périodes : de 1949 (1) à 2002 et de 2002 à 2010 (2002 est l’année où le parti AKP de l’actuel Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan est arrivé au pouvoir). Dans la première période, même s’il y a des hauts et des bas (souvent fonction des conflits entre Israël et les pays arabes), il n’y a jamais de rupture des relations, malgré les pressions arabes (2). La Turquie est bien ancrée dans le camp occidental, membre de l’OTAN, alliée importante des Etats-Unis et les relations avec Israël sont tirées par des intérêts convergents.

Deux événements notables dans cette période illustrent bien les deux domaines d’intérêts convergents : août 1958, un accord secret est signé à Ankara entre Ben Gourion et son homologue turc pour une coopération entre le Mossad et le service des renseignements turc. Cet accord, intégrant également les iraniens jusqu’en 1979, prévoyait l’échange d’information (notamment sur la Syrie et l’Iraq et à partir de 1993 sur l’Iran) et la formation des Turcs à l’espionnage par Israël. Septembre 1995, un accord militaire est signé permettant l’entraînement de pilotes israéliens dans l’espace aérien turc et l’échange des observations recueillies par les vols de reconnaissance sur la frontière turco-syrienne. Les bonnes relations avec Israël permettront à la Turquie d’avoir le soutien précieux des organismes de lobbying pro-israéliens aux Etats-Unis.

2. Les débuts de l’ère Erdoğan : ambivalence d’abord, hostilité ensuite

A partir de 2002 l’on commence à observer des tendances distinctes au niveau civil et au niveau militaire. Au niveau civil – mis à part les aspects commerciaux dont je parlerai plus tard – nouvellement élu, Erdoğan promet de continuer à développer les relations avec Israël. Pourtant, il commence assez vite à adopter un langage très critique, voire hostile, envers Israël, qui va aller crescendo. Il qualifie de « terrorisme d’état » l’assassinat en 2004 du Sheikh Yassin. Il reçoit en 2006 à Ankara un leader du Hamas, à la suite des élections palestiniennes. Il affirme qu’Israël est « la principale menace pour la paix au Proche-Orient » suite à l’opération Plomb durci sur Gaza en 2008. Et enfin, il accuse Israël, en la personne du Président Shimon Pérès, de « savoir comment tuer » lors du Forum Economique Mondial à Davos en janvier 2009.

Pourtant au niveau militaire les échanges continuent « normalement » – tout comme les échanges ministériels, d’ailleurs : au début des années 2000, l’Israel Aircraft Industries signe son plus gros contrat, pour le renouvellement de la flotte turque d’avions de chasse. En septembre 2007, l’attaque aérienne d’Israël contre une installation militaire en Syrie passe par l’espace aérien turc sans aucun problème.

3. L’épisode de la « flottille pour Gaza » : on atteint le point le plus bas

Arrive ensuite l’épisode de la flottille. Fin mai 2010, une flottille de plusieurs bateaux, dont le Mavi Marmara, part de Turquie pour tenter de briser le blocus de Gaza. Lors de l’arraisonnement du Mavi Marmara par les commandos israéliens neuf activistes islamistes turcs sont tués. Ankara expulse l’ambassadeur israélien et retire le sien d’Israël. Les relations diplomatiques sont rétrogradées au niveau de second secrétaire. La Turquie présente trois revendications avant de restaurer les relations : des excuses, le paiement de réparations aux familles des morts et la levée du blocus (qui pourtant est reconnu parfaitement légitime par l’ONU). Israël rejette ces revendications, exprime ses regrets pour les morts et affirme que les soldats ont agi en état de légitime défense. A partir de 2011 les contrats de Défense militaire qui s’élèvent à plusieurs milliards de dollars sont suspendus et enfin le gouvernement turc poursuit en justice les israéliens qui ont dirigé ou participé à l’opération.

Entre 2011 et 2013 Erdoğan exploite à l’excès cette crise avec Israël et cultive cette image de leader d’un pays musulman « qui a su tenir tête à Israël ». Cela le rendra très populaire auprès des populations arabes musulmanes.

4. Une situation qui agace les Etats-Unis : reprise des contacts

Cette situation agace les Etats-Unis qui ne souhaitent pas voir deux de leurs principaux alliés créer de l’instabilité dans une région qui n’en a vraiment pas besoin. Ainsi, en mars 2013, lors de la visite en Israël du Président Obama, Netanyahu présentera, par téléphone, les excuses d’Israël à son homologue turc pour la mort des neuf Turcs. Je cite le communiqué israélien « Le Premier ministre Netanyahu a exprimé ses excuses au peuple turc pour toute erreur qui a pu conduire à la perte de vies et a accepté de mettre en œuvre l’accord d’indemnisation ». Ces excuses constituaient, du point de vue israélien, un pas énorme – et controversé à l’intérieur – et en tout cas elles étaient censées être suivies de l’annulation par la Turquie de toute poursuite judiciaire, en cours ou à venir, contre des israéliens. Mais finalement cela n’a pas été le cas et on n’a donc pas vu d’amélioration des relations.

Les négociations reprennent finalement en décembre 2013. A partir de février 2014 la presse israélienne et la presse turque révèlent les chiffres d’indemnisation en cours de négociation : la Turquie aurait demandé 30 millions de dollars, Israël en aurait proposé 15 et finalement le chiffre de 20 ou 23 millions aurait été arrêté (1). Le 9 février, le Ministre des affaires étrangères turc Ahmet Davutoğlu annonce à la télévision que « les deux parties n’ont jamais été si proches d’un accord » (4). De plus, il reconnaît, sans le dire, que le blocus israélien est de fait levé, l’Egypte ayant fermé sa frontière avec Gaza. A partir de ce moment, on peut penser que l’affaire est quasiment conclue.

Pourtant, 48 heures après cette annonce, Erdoğan contredit son ministre en annonçant que la normalisation des relations nécessite toujours la levée complète du blocus de Gaza (5). Du coup, on apprend dans la presse israélienne que finalement Netanyahu n’a pas non plus accepté l’accord.

Toute cette « valse-hésitation » est avant tout liée aux considérations de politique intérieure des deux côtés, mais plus particulièrement du côté turc. En effet, Erdoğan se prépare à trois échéances électorales importantes : les municipales du 30 mars (qu’il vient de remporter), les présidentielles d’août prochain et les législatives de 2015. La stigmatisation d’Israël ayant toujours été un fonds de commerce électoral payant, soit il considérait une normalisation des relations comme un risque politique qu’il ne voulait pas prendre avant le 30 mars, soit il comptait présenter un éventuel accord avec Israël avant le 30 mars comme une victoire. Toujours est-il que de son côté Israël n’était évidemment pas disposé à faire un cadeau à Erdoğan en faisant davantage de concessions et il n’y a donc pas eu d’accord politique avant cette date.

Ceci dit, on sait que les diplomates des deux parties continuent à travailler et il apparaît probable qu’elles ne vont pas attendre trop longtemps après les élections (6). D’ailleurs on pouvait lire récemment dans la presse que David Meïdan, représentant de Netanyahu en matière d’énergie et de sécurité et ancien n° 2 du Mossad – et un acteur majeur de la libération de Guilad Shalit – était en visite secrète à Ankara le 24 mars pour discuter de la normalisation des relations après les élections municipales (7).

En tout état de cause, de l’avis quasi-unanime des observateurs, les deux parties auraient tout à gagner à normaliser leurs relations, ne serait-ce que pour rompre leur isolement diplomatique. Citons quatre raisons en ce qui concerne la Turquie :

1. Les relations de la Turquie avec l’Egypte et la Syrie, mais aussi avec l’Iraq et l’Iran, se sont nettement détériorées depuis que la Turquie a abandonné sa politique traditionnelle de neutralité au profit d’une politique sectaire pro-sunnite (soutien des Frères Musulmans et de Morsi en Egypte, du Hamas à Gaza et de l’opposition sunnite en Syrie). Cet isolement de la Turquie vient d’être exacerbé à la suite de son exclusion, avec le Qatar, du Haut Conseil des Affaires Islamiques qui s’est tenu fin mars au Caire. En effet, l’Arabie Saoudite se positionne, avec l’aide des Etats-Unis, comme soutenant une opposition « modérée » en Syrie alors que la Turquie et le Qatar sont affichés comme soutenant l’opposition extrémiste (8). (Le véritable conflit sous-jacent étant le conflit « sunnito-sunnite » entre le Wahhabisme islamique prôné par les Saoudiens et la « démocratie » islamique prônée par les Turcs.)

2. Le refus de la Turquie de participer aux manœuvres régionales de l’OTAN auxquelles Israël participe l’a isolée sur le plan militaire également.

3. Le pays a besoin de meilleures relations avec les Etats-Unis et surtout avec le Congrès américain à cause de l’épineuse question arménienne (9).

4. La Turquie dépend désormais du port de Haïfa pour ses exportations vers la région, depuis que les routes traversant ses frontières avec l’Iraq et la Syrie ne sont plus sécurisées.

5. Débouchés pour l’exportation du gaz israélien : un potentiel « gagnant – gagnant » ?

Une raison prépondérante pour s’entendre est sans doute la question du gaz naturel israélien, dont je parlais en introduction. Voyons d’abord quelles sont les données factuelles sur le terrain. J’en nommerai cinq.

1. La découverte en 2010 du gisement offshore Léviathan est la plus vaste découverte en exploration de l’histoire d’Israël. Selon les estimations, les réserves seraient suffisantes pour approvisionner Israël en gaz pendant 70 ans, sans compter le pétrole qui se trouverait en-dessous des strates de gaz (10). A noter que le gaz c’est 40% de la consommation énergétique d’Israël et qu’il constitue un moyen de génération d’énergie bien moins polluant que le pétrole et le charbon.

2. Israël a décidé en juin 2013 de réserver un peu moins de la moitié du gaz de Léviathan à l’exportation (11). Dès lors, se pose la question de savoir à qui exporter le gaz et par quel chemin.

3. Les gros besoins en gaz naturel (12) se situent en Europe, en Turquie et en Asie (particulièrement en Extrême-Orient). Pour l’exportation vers l’Extrême-Orient, deux débouchés maritimes seraient envisageables, mais nécessitant de liquéfier le gaz : canal de Suez ou le port d’Eilat, tous les deux problématiques. Le premier à cause de l’instabilité politique en Egypte, le deuxième à cause de la difficulté de transformer Eilat, qui vit du tourisme, en une plateforme d’exportation de gaz. Il reste donc la Turquie et les pays de l’Union européenne. Ceux-ci ont besoin de réduire leur dépendance vis-à-vis du gaz russe, a fortiori depuis la crise en Ukraine. La Turquie, dont les besoins en énergie augmentent de 4 à 5% par an, souhaite également réduire sa forte dépendance à la Russie qui lui fournit 60% de son gaz. De plus, elle achète le gaz russe à 442 dollars les 1000 m3 alors que le gaz israélien serait aux alentours de 350 dollars, soit 21% moins cher (13).

La Turquie souhaite également devenir un acteur important du transport d’énergie vers l’Europe. Suite à un accord signé en décembre 2013, la Turquie disposera à partir de 2018 de gazoducs la reliant à l’Europe pour transporter du gaz de l’Azerbaïdjan – via la Géorgie et la Turquie – vers la Grèce, la Bulgarie, l’Albanie et l’Italie, créant ainsi une alternative intéressante au gaz russe et au gaz iranien (14).

4. Pour Israël, le moyen le moins coûteux est la construction d’un gazoduc sous-marin reliant Léviathan à la côte sud de la Turquie, qui serait relié ensuite aux gazoducs prévus d’alimenter l’Europe. Le coût de ce gazoduc serait aux alentours de 3 milliards de dollars, à comparer avec l’autre moyen d’entrée vers les marchés européens, à savoir la construction d’une usine de liquéfaction en Chypre, qui coûterait entre 10 et 12 milliards de dollars (15).

Nous savons que des contacts ont déjà eu lieu entre le consortium exploitant les gisements en Israël (Noble Energy, Delek Drilling et Avner Oil, principalement) et plusieurs multinationales turques. Aux dernières nouvelles, le consortium serait déjà en train d’examiner les offres des sociétés turques reçues en réponse à l’appel d’offres (incluant la construction du gazoduc) (16).

5. Si un gazoduc vers la Turquie doit être construit, il passera obligatoirement par la zone économique exclusive de Chypre, le passage par les eaux territoriales du Liban et de la Syrie étant, on s’en doute, très problématique. Or Chypre est une île divisée en deux parties, grecque au sud, turque au nord, depuis l’intervention turque au nord de l’île en 1974 (en réaction à un coup d’état visant à rattacher l’île à la Grèce). Aucun accord entre Israël et Chypre n’est possible sans que les parties grecque et turque ne se mettent d’accord. C’est justement pour cette raison qu’en février 2014 des pourparlers ont été relancés en vue d’une réunification des deux parties de l’île, grâce à une pression forte des américains.

Maintenant passons à l’analyse de ces données factuelles.

Israël se trouve dans un rapport de force favorable car elle seule possède d’importantes réserves avérées.

Sur le plan économique, un accord d’Israël avec la Turquie et avec Chypre, suivi éventuellement de contrats avec les pays européens, apparaît comme un scénario « gagnant – gagnant » pour Israël et pour la Turquie, ainsi que pour Chypre qui a besoin d’argent pour rembourser ses dettes vis-à-vis de l’Union européenne. Gagnant également pour les pays de l’Union européenne qui diversifieraient leur approvisionnement tout en le payant moins cher. Gagnant aussi pour les Etats-Unis qui ont tout intérêt à ce que ses alliés dans la région s’entendent a fortiori à un moment où les tensions avec la Russie augmentent.

On voit bien que tout cela dépend d’un accord entre les Grecs et les Turcs chypriotes. Un tel accord présenterait l’avantage supplémentaire de désamorcer les tensions entre deux membres de l’OTAN que sont la Turquie et la Grèce mais aussi les tensions entre l’Union européenne et la Turquie.

Cela dit, quand il s’agit du Proche-Orient il ne faut jamais exclure les scénarios moins réjouissants. On peut imaginer un échec des pourparlers chypriotes ; des incidents sur les frontières maritimes contestées entre Israël et le Liban ; une course aux armements qui déstabiliserait les équilibres existants (en effet, alors que la flotte israélienne monte en puissance pour protéger les réserves, les Turcs auraient commandé en décembre 2013 aux Espagnols la construction d’un porte-avions pour un milliard de dollars) (17). Les risques sont bien présents.

La question est donc de savoir si le pragmatisme des intérêts économiques réciproques va prévaloir, malgré le manque de confiance politique qui se situe surtout au niveau des leaders (en effet, le courant n’est jamais vraiment passé entre Netanyahu et Erdoğan). On a le droit d’être optimiste, d’autant qu’un nouvel élément qui devrait lui aussi pousser à la realpolitik est récemment apparu, cette fois-ci dans le dans le domaine sécuritaire : le danger terroriste djihadiste en Syrie qui menace de plus en plus aussi bien la Turquie qu’Israël.

Notons enfin que selon un récent sondage 73,8% de la population israélienne estime qu’au vu de la situation au Moyen-Orient, il est important d’améliorer les relations avec la Turquie (18).

6. Pendant la crise, qu’en est-il du commerce et du tourisme ?

A noter que le commerce entre les deux pays, mis à part les contrats militaires et le tourisme, n’a pas été affecté par la situation de crise de ces dernières années. Il a même progressé. En effet, alors que le volume d’échange entre les deux pays était de 3,5 milliards de dollars pour l’année 2010, il est passé à 5,1 milliards de dollars en 2013. La Turquie serait, à fin 2013, le 6ème partenaire commercial d’Israël (19).

Quant au tourisme, après avoir été significativement affecté par l’épisode de la flottille – alors que plus de 500 000 touristes israéliens (soit 1 israélien sur 13) s’étaient rendus en Turquie en 2008, ils n’étaient plus que 84 000 en 2012 – la tendance a commencé à s’inverser à partir de mi-2013, même si on est encore loin des chiffres d’avant 2010 (20). Dernièrement, les syndicats israéliens ont annoncé qu’ils mettaient fin à leur boycott du tourisme en Turquie – il faut savoir que les syndicats en Israël subventionnent et promeuvent le tourisme – et selon la presse israélienne les réservations pour Pessah en Turquie auraient augmenté de 100% par rapport à l’an dernier (21). La Turkish Airlines est le deuxième transporteur à l’aéroport de Ben-Gourion après El-Al. Enfin, on a récemment appris qu’El-Al reprendrait ses vols vers la Turquie dès cet été, après les avoir interrompus il y a six ans pour des questions de sécurité (22).

 

(1) La Turquie est le premier pays à majorité musulmane à avoir reconnu Israël, en 1949
(2) Efraim Inbar, The Resilience of Israeli-Turkish Relations, p. 591 : http://www.biu.ac.il/SOC/besa/efraim_inbar/Oct2005.pdf
(3) http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/flottille-pour-gaza-israel-offrirait-20-millions-de-dollars-a-la-turquie_1319728.html et http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.573975
(4) http://www.turkeytribune.com/turkey-tribune/davutoglu-says-turkish-israeli-relationship-nears-normalization-tulin-daloglu.html
(5) http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2014/02/no-turkey-israel-reconciliation.html#
(6) http://www.todayszaman.com/news-339378-turkey-israel-thaw-possible-only-after-elections-say-analysts.html
(7) http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/140327-israel-laissera-la-turquie-batir-un-hopital-a-gaza et http://www.radikal.com.tr/turkiye/israil_turkiye_iliskilerinde_yumusama_sinyali-1183390
(8) Turkey sidelined by its Arab Spring policies : http://www.al-monitor.com/pulse/politics/2014/03/turkey-arab-spring-syria-policies-sidelined.html#
(9) Pour une discussion du rôle des représentants de la communauté juive de Turquie, d’Israël et des organismes de lobbying pro-Israël aux Etats-Unis quant à la question arménienne, voir Laurent-Olivier Mallet, La Turquie, les Turcs et les Juifs, Editions Isis, Istanbul, 2008. p. 415 à 429
(10) Le bassin du Levant et Israël – une nouvelle donne géopolitique ? http://www.voltairenet.org/article174058
(11) Gisements de gaz israéliens : le début d’une révolution : http://siliconwadi.fr/8191/le-gaz-en-israel et Les dividendes pour la paix du gaz israélien : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/08/07/les-dividendes-pour-la-paix-du-gaz-israelien_3458664_3232.html
(12) Mis à part l’Autorité Palestinienne et la Jordanie avec lesquels Israël a déjà signé, début 2014, des contrats d’exportation de gaz naturel
(13) İsrail gazı 2017’de Türkiye’ye geliyor (Le gaz israélien arrive en Turquie en 2017) : http://haber.gazetevatan.com/israil-gazi-2017de-turkiyeye-geliyor/610737/2/Ekonomi
(14) Gas Politics After Ukraine : http://www.foreignaffairs.com/print/137540 et http://fr.euronews.com/2013/12/17/le-gaz-de-shah-deniz-ii-l-accord-d-investissement-ouvre-la-voie-des-livraisons-/
(15) Chypre: la paix en échange de l’exploitation du gaz en Méditerranée ? : http://www.rtbf.be/info/economie/detail_chypre-la-paix-en-echange-de-l-exploitation-du-gaz-en-mediterranee?id=8203693 et İsrail, gaz’a geliyor (Israël, ça gaze) : http://www.hurriyet.com.tr/ekonomi/25831745.asp
(16) 10 bids for Leviathan export tender to Turkey : http://www.globes.co.il/en/article-10-bids-for-leviathan-export-tender-to-turkey-1000926526
(17) Turkey’s new carrier alters eastern Mediterranean security and energy calculus : http://www.jpost.com/Opinion/Op-Ed-Contributors/Turkeys-new-carrier-alters-eastern-Mediterranean-energy-and-security-calculus-340352
(18) Sondage réalisé les 30 et 31 mars 2014 par le Centre Evens de l’Université de Tel-Aviv. 39,6% ont répondu ‘Très important’, ’34,2% ‘Modérément important’, 13% ‘Pas si important que ça’ et 10,1% ‘Pas important du tout’, 3,1% ‘Ne sait pas’.
(19) La Turquie pourrait redevenir la destination favorite des touristes israéliens : http://www.israel-infos.net/article.php?id=10075
(20) http://www.israel-infos.net/article.php?id=10075 et http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4413532,00.html
(21) http://www.haaretz.com/news/national/.premium-1.581713
(22) http://www.jpost.com/National-News/Israeli-airlines-to-resume-flights-to-Turkey-after-six-year-hiatus-335391

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