La circoncision des garçons est-elle comparable à l’excision des jeunes filles ?
En tout cas dès les premières lignes de la Résolution 1952 intitulée « Droit des enfants à l’intégrité physique » que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) (1) a adoptée le 1er octobre dernier, on peut lire que les mutilations génitales féminines et la circoncision de jeunes garçons pour motifs religieux font partie des « pratiques particulièrement préoccupantes ».
On peut comprendre que cette formulation, perçue à juste titre comme un amalgame, ait pu choquer les communautés juive et musulmane, en France comme dans le reste de l’Europe. Ni la distinction faite entre ces deux pratiques dans la deuxième partie de la Résolution (2) ni les explications de la rapporteure du texte n’ont suffi à calmer les esprits.